La présence de résidus à risques toxiques dans les couches jetables (dioxines, glyphosate – principe actif du Round-up, composés organiques volatiles, pesticides…) a été démontré par des études d’UFC Que Choisir et 60 Millions de consommateur (voir liens plus bas) en 2017 et 2018. Certains de ces produits sont susceptibles de provoquer des irritations de l’épiderme, des muqueuses voir du système pulmonaire.
Ne soyons cependant pas trop alarmiste : depuis ces études de vrais efforts ont été faits par les grands producteurs de couches jetables ce que nous saluons. Néanmoins un risque même très faible demeure.
Malheureusement une certaine opacité demeure sur le contenu des couches. En effet aucune obligation légale n’est en place pour obliger les fabricants de couches jetables à indiquer les produits constituant leur couches. On pense notamment aux gels absorbants : polymère issu du pétrole, qui à défaut de matière physique absorbante va emprisonner les liquides et les urines.
Certaines marques se sont lancées sur le créneau du ‘zéro toxicité’ et proposent en conséquence des couches plus propres et parfois issues de forêts gérées de façon responsable. Celles-ci sont cependant plus chères et l’alternative des couches lavables devient alors extrêmement intéressante d’un point de vue économique.
La peau des nouveaux-nés étant fragile et perméable aux produits à son contact, une vraie problématique de santé publique se pose donc. D’autres études ont démontré que les couches lavables allaient, en utilisation normale, causer moins d’érythèmes fessiers (syndrome des fesses rouges) et de réactions allergiques.
Pour toutes ces raisons sanitaires de nombreux parents se tournent aujourd’hui vers l’alternative du lavable.